Reportage en terres inconnues #1 : Bruxelles

Nous avons enquêté à l’étranger sur l'alcoolisme qui fait des ravages dans la ville des choux, la capitale Bruxelloise en Belgique.

Reportage en terres inconnues #1 : Bruxelles
Un image qui n’a pas besoin de légende

Notre journal déjà culte, Alésia News grandi. Nos équipes de reporters couvrent maintenant presque la totalité du continent Européen. Afin de vous faire profiter de cette rapide expansion digne d’une multinationale, nous vous proposons un article en exclusivité. Nous avons enquêté à l’étranger dans la ville des choux, la capitale Bruxelloise en Belgique.

Au centre la vie politique Européenne, la capitale est atteinte d’un fléau bien connu des résidents. L’alcoolisme fait rage et les autorités ont décidé de s’attaquer au problème à bras le corps. Plutôt que de brimer les joyeux lurons dans leur consommation et créer de la frustration, la ville a décidé de résoudre le problème de manière disruptive et innovante.

Depuis le décret du 7 Avril 2019 mis en place par Philippe II, il est interdit aux bars et cafés de proposer moins de 15 sortes de bières. L’alinéa IV du décret concerne l’ensemble des boissons houblonnées et gazeuses. C’est très restrictif mais le consommateur y gagne.

La loi s’inspire d’un paradoxe très simple : tout le temps perdu à choisir une bière n’est pas du temps passé à la boire !

Une étude américaine pilotée par Dr. Mazèlle a d’ailleurs prouvé que le même phénomène se produisait sur la plateforme de streaming Netflix. Certains utilisateurs passent plus de temps à choisir un film plutôt qu’à en regarder un ; et c’est extrêmement rentable pour la plateforme.

“C’est contre intuitif mais extrêmement efficace”

Coup du sort oblige, ces stratégies marketing marchent aussi pour un objectif plus louable ! Des perspectives très prometteuses pour ce domaine de recherche en pleine croissance.

Sur place nous avons rencontré Alois, ancien alcoolique et Glass Dropper professionnel (catégorie pinte). Avant que la loi ne soit votée, Alois mettait en moyenne 10 secondes à choisir une bière. En tant que connaisseur celui-ci sélectionnait souvent une Maes. Cette bière est iconique, se sert bien chaude et dispose d’une belle robe de la couleur de l’urée.  

Aujourd’hui Alois ne se rend plus au bar que lors de ses périodes de rechutes. Il confie passer pas moins de 45 minutes à choisir une Lagger pouvant lui convenir. Il explique être à bout de souffle après les efforts cérébraux intenses nécessitant de comparer prix, pourcentage d’alcool, volume, saveurs... La quantité de paramètres est en effet conséquente. Le problème peut parfois devenir « NP-complete » d’après nos contacts avec le laboratoire de physique quantique d’Alésia. Afin d’économiser ses capacités intellectuelles pour charbonner, Alois fini majoritairement par choisir un Club Maté une boisson répandue chez les bobos.

Alois n’est pas seul dans ce cas de figure et il ne faut pas lui jeter la pierre. Valentin et Maxime ont eux aussi confiés avoir des diffultés a choisir un breuvage approprié.

« J’ai arrêté d’aller au bar si c’est pour y boire de la bonne bière »

Aujourd’hui, Alois a retrouvé une vie normale et a repris les compétitions de Glass Dropping. Il est en passe de devenir champion du monde pour la quatrième fois consécutive. Un bel avenir pour cet athlète en rémission.


Nous avons tenté de retrouver Alois 6 mois après notre reportage : sans succès. Après avoir parlé à ses proches il serait atteint du syndrome de Vallier, une maladie génétique rare et incurable. Nous n'avons pas souhaité en savoir plus par respect pour la famille.

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