Alésia News se refait une beauté

Votre journal d'information, d'investigations et de reportages profondément local mais à envergure globale est aujourd'hui l'heureux détenteur d'une charte graphique et d'un logo à la hauteur de ses ambitions.

En effet, un consultant en consulting, membre de Formation & Spiritualité dont l'identité est protégé par un NDA (Niveau Déloyale d'Anonymat) a pu analyser que le reach d'Alésia News serait augmenté de 238% dans le cas où un logo extravagant et percutant serait apposé sur l'ensemble de l'œuvre scientifico-littéraire.

La direction du journal s'est donc mise en quête d'un logo résumant la quintessence du travail effectué tous les jours par le réseau tentaculaire d'informateurs et de rédacteurs que connaît ce journal.  

Malgré moulte séances de remue-méninges et idéations, aucune idée ne fut suffisamment percutante (contrairement à la perceuse du dernier article) pour représenter la disruption médiatique qu'est Alésia News. C'est ainsi que proche du burn-out et à cours d'idée, un pivotement stratégique a été enclenché.

La première étape pour se changer les idées à toujours été une bonne biture, les lecteurs les plus assidus du journal ont ainsi été sollicités pour soutenir les rédacteurs dans cette entreprise périlleuse. Malheureusement, ce fut un échec cuisant nous as ainsi soufflé le rédacteur en chef.

"Je ne me suis pas réveillé le lendemain matin avec une idée en tête mais plutôt une grosse barre au crâne"

Pour autant, cela n'allait pas arrêter notre et la deuxième étape du plan fut enclenchée : s'inspirer des meilleurs. En effet, la semaine dernière, le classement 2023 de la French Tech est sorti. Inspiré par toutes ses start-ups (même esbaudi comme un enfant devant un beau camion de pompier MAN TGS avec poste de conduite intuitif et emmarchement antidérapant), nous avons essayé de trouver les points communs réunissant ces anges du capitalisme moderne afin de s'en inspirer. Le premier, le plus évident, est qu'elles entretiennent davantage l'égo de leur fondateur que le modèle social français mais cela n'a rien à voir avec notre sujet actuel.

Le deuxième point commun de toutes ses start-ups était une envie irrépressible de disrupter l’establishment millénaire et vieillissant de notre société ankylosé dans sa médiocrité. Une révélation, c’était également la raison de vivre de notre média.

Nous avons ainsi demandé conseil aux meilleurs CEO de notre génération, et la vue des logos les plus qualitatifs de la start-up nation a été source d'inspiration. L’évidence pour eux était d’utiliser 1 million d’euros (parmi les 320 millions levés en moyenne l’année dernière) afin de faire dessiner le logo par un expert du SEO, copywriting, ghostwriting, design, graphisme… Ni une, ni deux, le comptable du journal a été sollicité pour vérifier les caisses, et stupeur, nous ne pouvions pas nous le permettre. Il manquait très exactement 1 000 400 M€ depuis l’achat du nouveau serveur de calcul supportant la charge conséquente de nos lecteurs. C’est ainsi que nous nous sommes rendus à l’évidence. Il fallait passer à la phase 3 du plan faute de budget (faite des dons svp).

L’outsourcing n’étant pas possible, et l'équipe ne comprenant pas encore de stagiaire corvéables (les candidatures sont ouvertes), le logo a été imaginé par un des éminents rédacteurs de l'équipe :

"Je suis parti d’un lion symbole de puissance, de swag, égérie de Franck Provost et statue locale à l’attention de notre bien aimé colonel Aristide Denfert-Rochereau que j’ai fusionné (façon Dragon Ball) avec tout mon attirail d'enquêteur semi-pro [la pipe en bois, le chapeau mal ajusté, la loupe avec des traces de doigts gras et le micro]"

Face à tant de majesté, l'approbation a été unanime et le logo d'Alésia News fut.