Les trottinettes électriques sont-elles un fléau ?
Bienvenue dans le monde merveilleux des trottinettes en libre-service ! A l'heure où Paris a voté, Alésia News enquête (toujours avec un cran d'avance).
![Les trottinettes électriques sont-elles un fléau ?](/content/images/size/w1200/2023/04/tro.png)
Les grandes villes du monde se sont transformées en jungles urbaines, où les piétons sont constamment menacés par des hordes de trottinettes électriques. Alors que certains saluent cette révolution de la mobilité douce, d'autres se demandent si c'est vraiment une bonne idée de mettre des véhicules sans frein ni voyants de signalisation entre les mains de personnes qui n'ont jamais lu le Code de la Route.
Le quartier d'Alésia, à Paris, n'échappe pas à cette folie des trottinettes. Les rues sont envahies par des flottes de véhicules en libre-service, qui semblent surgir de nulle part et disparaître tout aussi vite. Les trottoirs sont devenus des parcours d'obstacles, où il faut slalomer entre les trottinettes abandonnées, les passants et les terrasses de café. Le quartier d'Alésia est connu pour ses rues étroites et sinueuses pleines de charme, ainsi les trottinettes ne sont pas seulement dangereuses pour les piétons mais également pour les utilisateurs eux-mêmes. En effet, ils se retrouvent bien souvent confrontés à des situations périlleuses, comme la pente raide de la rue de la Tombe-Issoire qui peut les propulser à des vitesses folles, en orbite puis dans l'espace (le vrai, pas cette illusion véhiculée par les jeunes du quartier ou par Nadia et Chantal). Une mobilité douce aux conséquences très très dures.
Face à cette situation alarmante, certains habitants ont décidé d'agir :
"Nous en avons assez de ces engins motorisés qui envahissent nos rues et mettent en danger notre sécurité", explique un habitant de la rue Didot. "Nous préférons revenir à des modes de transport plus traditionnels comme le vélo ou le char à voile."
Certains pensent même que la vraie solution serait de bannir les trottinettes en libre-service et de revenir aux bonnes vieilles chaussures, qui ont l'avantage de ne pas nécessiter de recharge électrique et de ne pas générer de pollution sonore. Fun fact (fait rigolo): on appelle ça trotiner.
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Différentes pistes ont été étudiées, comme par exemple instaurer un permis de conduire pour les utilisateurs de trottinettes électriques. Les candidats devraient par exemple réussir une série d'épreuves, dont une course contre la montre dans la rue de la Tombe-Issoire sans écraser une foule de manifestants. L'opinion s'est emballé lorsque l'épreuve consistait à prendre 10 shots d'alcool fort afin "de mettre les candidats en situations réelle". Finalement la Mairie de Paris, a décidé d'organiser un grand référendum afin de connaitre si les parisiens étaient favorable à une interdiction définitive. Le débrief de ce référendum a déjà été fait par des journalistes stagiaires au sein de nombreux magazines concurrents, vous trouverez toutes les informations adéquates sur la toile de l'internet mondial (que nous avons déjà collonisé). Au regard de l'intéllect moyen de nos lecteurs, nous ne nous abaisserons pas à réagir aux actualités de pacotille.
Pour autant, les opérateurs de trottinettes en libre-service n'ont pas dit leur derniers mots. Ils ont déjà investi des millions d'euros dans le déploiement de ces engins dans la ville, et leur modèle commercial repose sur une utilisation massive par les citoyens. Selon nos informations, les opérateurs de trottinettes ont donc décidé de faire appel à des experts de la magouille pour les aider à se défendre. Ils auraient tous choisi le célèbre cabinet de conseil McKinsey pour les conseiller sur leur stratégie de défense judiciaire, allez savoir pourquoi...
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McKinsey aurait déjà commencé à travailler sur le dossier et aurait identifié plusieurs options pour les opérateurs de trottinettes en libre-service, notamment la possibilité de lancer une campagne de communication massive pour convaincre les Parisiens que les trottinettes sont bénéfiques pour l'environnement et qu'elles offrent une alternative pratique et abordable aux autres modes de transport. Une option alternative serait de motoriser puis débrider l'ensemble du parc de trotinettes de façon à les faire adopter massivement par les livreur UberEats. Cette dernière est pour l'instant l'option préférentielle.
En attendant le retrait de toutes ces trottinettes de notre beau quartier, nous encourageons les habitants du quartier d'Alésia à continuer de faire preuve de la plus grande vigilance face à l'invasion de ces engins motorisés et pour l'instant silencieux. Si vous voulez éviter les ennuis dans le quartier d'Alésia, mieux vaut avoir des yeux dans le dos et une bonne dose d'humour. Car à l'heure actuelle, c'est bien connu : la meilleure défense contre une trottinette, c'est encore de contacter votre assurance. Et qui sait, peut-être que dans quelques années, les trottinettes électriques seront reléguées au musée de l'histoire des modes de transport de kéké, aux côtés des monocycles et des Segways.